Jardin

Réussir son compost maison en 5 étapes intelligentes

Vous avez un jardin chez vous ?

Vous êtes chanceux : vous pourrez recycler les déchets de cuisine pour fertiliser votre terre et en faire du compost.

Un geste intelligent pour un avenir écologique et prospère.

Bien entendu, il s’agit de coquilles d’œufs, de pelures de fruits et légumes, et d’autres produits qui encombraient autrefois les poubelles et polluaient l’atmosphère.

Pour réussir votre compost gratuit et fait maison, suivez ce guide.

Voici le guide, sans plus attendre…

1- Le choix du composteur :

Même si cela semble parfois évident ou banal, ce n’est pas toujours le cas en réalité.

Si vous avez suffisamment d’espace et un terrain à l’air libre, vous n’avez pas besoin de composteur.

Un simple coin ou un tas suffisent.

Pour les petits terrains, choisissez un bac, et pas n’importe lequel.

Il doit répondre à un certain nombre de critères :

– Volume adapté à la taille du jardin d’abord, puis au compost lui-même.

Un volume compris entre 300 et 400 litres est suffisant pour un jardin de 100 m².

– Matière du composteur : la plupart sont en bois ou en PVC.

Du point de vue esthétique, privilégiez le bois ; il est très résistant et permet une meilleure circulation de l’eau et de l’air.

En revanche, le plastique est bon marché et facile à nettoyer.

– Aération : il doit être protégé par un couvercle.

Mais il doit aussi être aéré, idéalement avec des trappes en façade.

2- Bien placer son compost :

Un autre point à ne pas négliger : où placer exactement le composteur ?

Voici quelques conditions à respecter :

– Tout d’abord, choisissez un endroit à l’abri du vent et des excès de soleil.

– En même temps, il doit être accessible depuis la cuisine et le potager.

– Mettez-le surtout en contact direct avec le sol.

3- Les déchets à accueillir :

Certains déchets sont les bienvenus, d’autres non.

Voici deux listes de ce que vous devez et ne devez pas mettre dans votre composteur :

– Les éléments à éviter : produits laitiers, matières grasses, litières d’animaux, plantes en mauvais état ou malades, écorces de citrons ou d’oranges, sciure de bois, viandes.

– Les éléments à mettre dans le compost : marc de café, coquilles d’œufs, plantes fanées, paille, mouchoirs, papiers et cartons, peaux de fruits et légumes, restes de pâtes, tontes de gazon…

– Les matières carbonées incluent des éléments comme les feuilles mortes, les branches et les papiers/cartons non traités.

– Les matières azotées incluent les déchets de cuisine tels que les restes de fruits et légumes, le marc de café et les tontes de gazon.

4- Remplissage équilibré :

Voyons maintenant comment remplir correctement notre composteur avec toutes ces matières.

– Il est essentiel de comprendre que maintenir l’équilibre entre les différents éléments nutritifs d’un compost est fondamental, notamment entre les matières azotées et carbonées.

– Il est recommandé de maintenir un équilibre 2:1 entre les matières carbonées (brunes) et les matières azotées (vertes) pour une décomposition optimale et éviter les mauvaises odeurs.

– Disposez une première couche sèche de 10 cm au fond.

– Ajoutez une deuxième couche (humide cette fois-ci).

et ainsi de suite…

– Pensez également à y intégrer du purin d’orties ou de consoude.

5- Entretien du compost :

Comment entretenir notre compost après l’avoir bien préparé ?

Voilà quelques gestes recommandés par les experts :

– Avec une fourche, et tous les mois, retournez et aérez ; cela ne vous prendra que quelques secondes.

– Vérifiez régulièrement l’humidité et arrosez si nécessaire.

Après six mois, vous verrez apparaître de nombreux vers de terre, essentiels à la vie du sol et des plantations.

Pour être sûr d’avoir bien réussi votre mission, vérifiez si cela dégage une odeur quelconque ; un bon compost ne sent pas mauvais, au contraire.

Il doit être aussi léger.

Bon courage à tous, et bon travail !

Vous pouvez lire aussi :

Épanouir les Roses avec quelques Déchets

Réussir la Culture du Basilic et Prolonger sa Durée de Vie