Planter ses légumes en suivant le hasard ou par esthétique est une erreur fréquente chez les jardiniers débutants.
Pourtant, certaines combinaisons peuvent freiner la croissance, attirer des ravageurs ou propager des maladies.
Bien organiser les cultures dans son jardin est essentiel pour obtenir de bonnes récoltes.
Découvrez les associations de légumes à éviter absolument, ainsi que des alternatives bénéfiques à adopter.
Sommaire
Bien qu’ils soient souvent cultivés dans les mêmes régions, maïs et tomates attirent tous deux des parasites similaires comme la chenille de la noctuelle.
Un jardinier amateur de l’Aude raconte : « J’ai planté mes tomates entre deux rangées de maïs, pensant qu’elles seraient à l’abri du vent…
Résultat : mes deux cultures ont été infestées en même temps ! »
L’oignon libère des substances naturelles qui perturbent la croissance des haricots.
Cela freine leur capacité à fixer l’azote, nutriment pourtant essentiel à leur développement.
Ces deux légumes consomment énormément d’éléments nutritifs.
Les cultiver côte à côte revient à faire cohabiter deux voisins bruyants dans un petit appartement : ils s’épuisent mutuellement.
Pensez à bien les éloigner pour éviter de vous retrouver avec des récoltes décevantes sur les deux cultures.
Ces racines ont besoin d’un sol sain et léger. Malheureusement, elles sont sensibles aux mêmes champignons et maladies du sol.
Planter les deux côte à côte, c’est faciliter la propagation des agents pathogènes.
Leur système racinaire se développe sur la même profondeur, ce qui provoque une forte concurrence.
De plus, ils sont souvent attaqués par les mêmes insectes (pucerons, altises), qu’ils ont tendance à se transmettre mutuellement.
La sauge est une plante puissante, aromatiquement et chimiquement.
Son effet inhibiteur est bien connu : placée trop près des concombres, elle ralentit leur croissance.
Même si cela peut sembler anodin, l’oignon perturbe le développement racinaire de l’asperge, une plante pérenne qui a besoin de stabilité et d’espace.
Le fenouil dégage des composés allélopathiques qui freinent la croissance des plantes voisines.
En voisinage direct, l’aubergine, déjà sensible aux attaques, en pâtira fortement.
Tous deux ont des besoins élevés en nutriments.
Les cultiver ensemble revient à créer une compétition permanente pour les minéraux du sol.
Contrairement aux idées reçues, citrouilles et courges d’été peuvent cohabiter… à condition de leur offrir suffisamment d’espace.
Évitez simplement de les entasser dans une petite parcelle.
C’est l’une des combinaisons les plus célèbres du potager. Le basilic repousse certains insectes et améliorerait même la saveur des tomates.
Vous cultivez des tomates sur un balcon ? Pensez à glisser un pied de basilic dans le même bac !
Inspirée des traditions agricoles amérindiennes, cette méthode repose sur une parfaite complémentarité :
– Le maïs sert de tuteur aux haricots grimpants.
– Les haricots fixent l’azote dans le sol.
– Les courges protègent le sol grâce à leurs larges feuilles.
Une solution idéale pour cultiver efficacement en permaculture.
Chacun éloigne les ravageurs spécifiques de l’autre (la mouche de la carotte et celle du poireau).
Une méthode naturelle et sans traitement pour protéger vos légumes.
La capucine attire les pucerons loin des choux. En plus, elle est comestible et décorative.
Un bel exemple de culture utile et esthétique.
Des herbes comme la marjolaine, le thym ou encore les œillets d’Inde attirent les pollinisateurs et éloignent les nuisibles.
Disposez-les aux abords de vos plantations pour créer une barrière naturelle et favoriser la biodiversité.
Oui, tant qu’ils ne partagent pas les mêmes ravageurs ou qu’ils ne sont pas en forte concurrence pour les nutriments.
Pas toujours. Les solanacées, par exemple (tomates, poivrons, aubergines), ont des besoins similaires et peuvent s’épuiser mutuellement si plantés trop proches.
Fiez-vous aux retours d’expérience, aux calendriers de culture et aux principes du compagnonnage.
Des tableaux simples à imprimer peuvent vous aider à planifier vos rangs.
Bien cultiver, c’est aussi bien associer. Éviter les mauvaises combinaisons vous fera gagner du temps, préservera la santé de vos plantes et vous offrira des récoltes plus généreuses.
Prenez le temps de penser l’organisation de votre potager avant de planter, et vous verrez la différence dès la première saison.
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