Quels soins essentiels pour la culture des myrtilles en pot?

Les myrtilles sont des petits fruits riches en antioxydants, délicieux, et étonnamment faciles à cultiver en pot.

Avec un bon choix de variété, une terre adaptée et quelques soins réguliers, il est possible d’obtenir une récolte abondante, même sur un balcon.

1. Choisir une variété adaptée à la culture en pot

Privilégiez les variétés auto-fertiles, capables de produire des fruits sans autre plant à proximité.

Les plus recommandées sont :

  • Sunshine Blue : compacte, rustique, bonne productivité.
  • Duke : très productive, maturité précoce, idéale en climat tempéré.

Ces variétés sont adaptées aux contenants et nécessitent peu d’entretien.

2. Utiliser un pot assez grand et bien drainé

Un contenant de 50 à 60 cm de diamètre et de profondeur est idéal pour le développement racinaire.

Assurez-vous qu’il dispose de trous de drainage pour éviter l’accumulation d’eau.

Les pots en terre cuite ou bois sont préférables à ceux en plastique foncé, qui surchauffent l’été.

Pour plus de praticité, ajoutez des roulettes sous le pot afin de pouvoir le déplacer en fonction de la lumière.

3. Préparer un substrat acide et bien aéré

Les myrtilles ont besoin d’un sol acide (pH 4,5 à 5,5).

Le mélange idéal comprend :

  • 50 % de tourbe blonde,
  • 30 % d’écorce de pin compostée,
  • 20 % de perlite ou de sable.

Un paillage de copeaux de pin ou d’aiguilles de conifères permet de conserver l’humidité et de maintenir le pH.

Utilisez de l’eau de pluie de préférence, car l’eau du robinet est souvent trop calcaire.

4. Installer le pot en plein soleil

Le myrtillier a besoin de 6 à 8 heures de lumière directe par jour pour bien fructifier.

Placez le pot dans un endroit bien exposé, à l’abri du vent, mais sans ombre prolongée.

5. Arroser régulièrement sans excès

Le sol doit rester humide mais jamais détrempé.

Arrosez plus souvent en été ou en cas de vent sec, et réduisez en hiver.

Vérifiez toujours l’humidité en surface avant d’arroser.

L’utilisation d’eau non calcaire est essentielle pour ne pas altérer l’acidité du sol.

6. Apporter un engrais adapté

Utilisez un engrais pour plantes acidophiles, comme ceux pour rhododendrons ou hortensias.

Fertilisez au début et à la fin du printemps, en respectant les doses indiquées.

Évitez les engrais riches uniquement en azote qui stimulent le feuillage au détriment des fruits.

7. Tailler pour stimuler la production

Une taille annuelle en fin d’hiver (février-mars) permet d’aérer la plante, supprimer les bois morts et stimuler la formation de nouvelles pousses fructifères.

Ne taillez pas sévèrement les jeunes plants. Contentez-vous d’enlever les branches faibles et celles qui se croisent.

8. Récolter, protéger et entretenir dans le temps

La récolte a lieu de juin à août, selon la variété.

Cueillez les fruits bien colorés, légèrement souples et faciles à détacher.

Même si les variétés auto-fertiles produisent seules, en associer plusieurs peut améliorer le rendement.

En hiver, protégez le pot du gel en l’abritant (garage, mur exposé au sud, paillage autour du pot).

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