Être gentil est une qualité humaine fondamentale qui favorise la cohésion sociale, l’empathie et le bien-être partagé.
Mais à trop vouloir faire plaisir, on risque de s’oublier.
Lorsque la gentillesse devient un automatisme, au point d’effacer nos propres besoins, elle peut générer une charge mentale, un sentiment d’épuisement, voire un déséquilibre émotionnel profond.
Savoir dire non et se prioriser n’est pas de l’égoïsme, c’est de la santé mentale.
Sommaire
Faire preuve de gentillesse procure un sentiment d’utilité et renforce les liens affectifs.
Des recherches en psychologie positive montrent que les actes altruistes peuvent réduire l’anxiété et améliorer l’estime de soi.
Offrir son écoute ou un service ponctuel peut aussi nous reconnecter à un sentiment de sens.
Exemple : Nathalie, 32 ans, raconte qu’elle se sent toujours mieux après avoir aidé une collègue en difficulté : « Ça me fait du bien de me sentir utile, surtout quand l’autre est reconnaissant. »
Malheureusement, certaines personnes associent « être gentil » au fait de toujours dire oui. Cela les pousse à ignorer leurs propres limites, à dire oui par peur de déplaire… jusqu’à se perdre.
Témoignage : Julien, 45 ans, cadre en entreprise, explique : « Je finissais toujours par accepter des réunions en soirée, même si ça empiétait sur ma vie de famille. Au fond, j’avais peur qu’on pense que je n’étais pas impliqué. »
Ces signes indiquent souvent un déséquilibre entre vos besoins et ceux des autres.
Selon plusieurs psychologues, être gentil sans limites peut mener à une forme d’usure émotionnelle.
Cela ne provoque pas directement une dépression, mais crée un terrain propice à l’anxiété, à la surcharge mentale, voire au burn-out.
Faux mythe : Non, être « trop gentil » ne rend pas malade en soi. Ce sont le manque de limites, la peur du rejet et l’absence d’affirmation de soi qui fragilisent l’équilibre mental.
Vous avez le droit — et même le devoir — de dire non. Cela ne remet pas en cause votre gentillesse. Au contraire, cela montre que vous vous respectez.
Astuce : au lieu de dire « Je suis désolé, je ne peux pas », essayez : « Merci pour ta demande, mais je ne suis pas disponible cette fois. »
Notez ce qui vous épuise et ce qui vous ressource. Accordez-vous la même attention qu’à un proche.
Écouter votre fatigue, vos émotions, vos envies, c’est aussi faire preuve de bienveillance.
Ces petites actions, simples mais puissantes, protègent votre espace mental sans nuire à vos relations.
Absolument. Dire non, c’est poser une limite, pas rejeter l’autre. On peut refuser avec bienveillance, sans culpabilité.
Souvent, c’est lié à l’éducation (« sois poli », « ne fais pas de vagues ») ou à la peur d’être rejeté. Heureusement, cela s’apprend avec le temps et la pratique.
Utilisez des phrases neutres mais fermes : « Je ne peux pas t’aider cette fois, mais je te souhaite de trouver une solution rapidement. »
Être gentil ne signifie pas être disponible 24h/24. Cela ne veut pas dire dire oui à tout, ni se faire tout petit pour ne pas déranger.
La gentillesse véritable commence lorsque vous vous incluez dans le cercle de vos attentions.
En posant vos limites avec calme et constance, vous montrez aux autres que vous méritez, vous aussi, respect et considération.
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