Allumer le poêle à bois peut être aussi dangereux que fumer : une vaste étude menée sur huit ans révèle les graves risques pour les poumons. Entre les murs de la maison, se cache un ennemi invisible qui menace la santé à chaque respiration.
Sommaire
Brûler du bois dans un poêle ou une cheminée dégage des particules fines (PM2.5), du monoxyde de carbone et d’autres substances nocives. Ces polluants pénètrent profondément dans les poumons et peuvent provoquer irritations, toux, et difficultés respiratoires. Même de courtes expositions peuvent être nocives, surtout pour les enfants, les personnes âgées et les asthmatiques.
Selon plusieurs études, respirer régulièrement la fumée d’un poêle à bois peut avoir des effets similaires à ceux de la fumée de cigarette. L’exposition chronique augmente les risques de maladies pulmonaires obstructives, de cancer du poumon et de problèmes cardiovasculaires. Dans les maisons mal ventilées, les concentrations de particules fines peuvent dépasser celles observées dans les grandes villes polluées.
Alors que beaucoup considèrent le feu de bois comme une solution écologique, les études montrent qu’il peut être une source majeure de pollution intérieure. Réduire son utilisation, ou passer à des alternatives plus propres comme les poêles à granulés, peut améliorer significativement la qualité de l’air à la maison et protéger la santé de tous.
Les poêles à bois ne sont pas aussi inoffensifs qu’ils en ont l’air. En libérant des polluants nocifs, ils exposent les occupants à des risques comparables à ceux du tabagisme passif. Adopter des pratiques plus sûres et modernes est essentiel pour préserver votre santé et celle de votre famille.