Dans de nombreux jardins, parcs et vergers, on observe des troncs d’arbres partiellement peints en blanc.
Cette pratique traditionnelle n’a rien d’esthétique : elle répond à des besoins de protection spécifiques, particulièrement utiles pour les jeunes arbres, les fruitiers ou les essences sensibles aux variations climatiques.
Voici les raisons validées pour lesquelles ce badigeon est encore utilisé aujourd’hui.
Sommaire
Les écarts importants entre le réchauffement diurne et le refroidissement nocturne, surtout en hiver, peuvent provoquer des fissures de l’écorce (gélivure). Le badigeon blanc, en réfléchissant la lumière, limite la montée en température du tronc et réduit ainsi les chocs thermiques responsables de ces dommages.
Les jeunes arbres et ceux à écorce fine sont plus sensibles aux variations climatiques. Le blanchiment de la base de leur tronc constitue une mesure préventive efficace, notamment durant leurs premières années de développement.
Le badigeon à base de chaux crée une surface alcaline moins favorable à l’installation de certains insectes et organismes nuisibles. Sans constituer une protection totale, il contribue à réduire les risques d’infestation.
La chaux possède des propriétés antiseptiques qui peuvent limiter la présence de spores fongiques ou bactériennes à la surface du tronc. Elle participe ainsi à une approche préventive en complément d’autres pratiques de soin.
Grâce à une formule simple, le badigeon peut être préparé avec des ingrédients naturels :
Le mélange doit être appliqué sur une écorce propre et sèche, idéalement en automne ou en début de printemps, sur environ 50 à 100 cm de hauteur.
En résumé, le blanchiment des troncs est une technique pertinente lorsque l’on souhaite protéger des arbres jeunes, fruitiers ou exposés aux variations climatiques. Il aide à prévenir les fissures liées aux chocs thermiques et limite, dans une certaine mesure, la présence de parasites ou de micro-organismes, tout en restant une méthode simple et naturelle.
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