Il arrive souvent, en rangeant chez nos grands-parents, de tomber sur des objets mystérieux dont nous ignorons totalement l’utilité. C’est exactement ce qui est arrivé à de nombreuses personnes en découvrant de petits objets en métal ou en laiton, parfois joliment décorés, semblables à de minuscules gobelets.
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Ces objets que l’on retrouve souvent dans les vieilles boîtes à couture sont appelés dés à coudre. Ils servaient à protéger les doigts — généralement le majeur — lors de la couture à la main. En effet, lorsque l’on pousse l’aiguille à travers des tissus épais, le dé évite que l’aiguille ne pique ou ne blesse le doigt.
Avant l’arrivée des machines à coudre modernes, la couture manuelle était très courante. Les couturières, tailleurs et ménagères utilisaient ces petits accessoires indispensables pour travailler confortablement et sans douleur.
Les dés à coudre étaient fabriqués en différents matériaux : métal, laiton, argent, porcelaine, voire en or pour les plus raffinés. Certains étaient même gravés ou décorés, devenant de véritables objets de collection.
De nos jours, les dés à coudre ne sont plus seulement des outils de couture. Ils sont devenus des objets de collection, recherchés par les amateurs d’arts anciens et de brocante. On les appelle les déthérophiles (collectionneurs de dés à coudre) !
Chaque dé raconte une histoire : celui d’une époque, d’un artisanat et d’un savoir-faire aujourd’hui presque disparu.
Si vous trouvez ces petits objets chez votre grand-mère, gardez-les précieusement ! Ils sont témoins d’un temps où tout se faisait à la main, avec patience et précision. Ils rappellent aussi la place importante qu’occupait la couture dans la vie quotidienne d’autrefois.
Alors, la prochaine fois que vous tomberez sur un de ces petits objets brillants, vous saurez qu’il s’agit d’un véritable témoin du savoir-faire de nos aïeules.