Avez-vous déjà goûté une figue mûrie au soleil, cueillie directement sur l’arbre ?
Rien à voir avec celles du commerce ! Cultiver un figuier chez soi, c’est s’offrir le plaisir d’un fruit sucré, riche en fibres, et surtout une grande fierté.
Ce guide vous accompagne pas à pas pour faire pousser un figuier avec succès, même si vous débutez en jardinage.
Sommaire
Le figuier est originaire du bassin méditerranéen. Il adore le plein soleil et la chaleur. Installez-le dans une zone exposée au sud ou sud-ouest, idéalement contre un mur qui emmagasine la chaleur.
Un emplacement protégé du vent permettra à l’arbre de mieux se développer et de conserver ses jeunes fruits. En cas de doute, un coin de jardin bien ensoleillé et légèrement en retrait est idéal.
Exemple concret : Claire, qui habite en Dordogne, a planté son figuier à l’angle d’un muret en pierre. Résultat : des figues dès la deuxième année !
Le figuier déteste l’humidité stagnante. Un sol bien drainé, même caillouteux ou pauvre, lui convient parfaitement. Si votre terre est lourde, allégez-la avec du sable grossier.
Un apport de compost bien mûr à la plantation est un bon coup de pouce, mais inutile d’en faire trop : trop de fertilisants favoriserait les feuilles au détriment des fruits.
Vous pouvez planter un figuier :
Question fréquente :
Puis-je planter un figuier en été ?
C’est possible, mais risqué : la chaleur et le manque d’eau peuvent empêcher la reprise. Préférez les saisons douces.
Juste après plantation, il faut maintenir la terre fraîche sans la détremper. Un arrosage tous les 5-7 jours suffit selon la météo.
Une fois bien installé, le figuier est très tolérant à la sécheresse. N’arrosez que par fortes chaleurs prolongées ou si les feuilles flétrissent.
La taille permet :
Intervenez en fin d’hiver, avant la reprise de la végétation. Coupez les branches qui se croisent ou qui poussent vers l’intérieur.
Astuce : évitez les coupes sévères, le figuier supporte mal les tailles drastiques.
En région froide, recouvrez le pied avec un épais paillis organique (feuilles mortes, paille). En cas de gel, entourez le tronc d’un voile d’hivernage.
Placez le pot à l’abri du vent et du froid (garage lumineux, serre froide, balcon protégé). Si ce n’est pas possible, enveloppez le pot avec un isolant.
Choisissez un pot de 40 à 50 cm de profondeur, muni de trous de drainage. Placez des billes d’argile ou du gravier au fond.
Un mélange de terre végétale, compost et sable est parfait. En pot, le figuier a besoin de plus de soins : apportez un engrais riche en potassium (type tomate) tous les 15 jours de mars à août.
Anecdote : Lucie, à Lille, cultive un figuier ‘Little Miss Figgy’ sur son balcon. Elle récolte une vingtaine de figues chaque été !
Les figues sont prêtes à être récoltées quand elles sont molles au toucher, penchées vers le bas, et que la peau commence à craqueler.
En février ou mars, prélevez une branche d’environ 20 cm, plantez-la dans un pot rempli de sable humide, et placez-la à l’abri : 80 % de réussite en moyenne.
Les figues attirent les merles ! Utilisez des filets ou des sachets organza pour éviter qu’ils ne dévorent votre récolte.
La plupart des figuiers cultivés en France sont autofertiles, pas besoin de second pied ni de pollinisateurs.
Peut-on déplacer un figuier adulte ?
Oui, mais seulement en hiver et avec une motte bien large. Il mettra du temps à reprendre.
Combien de temps avant la première récolte ?
Comptez 2 à 3 ans après plantation, parfois moins en pot.
Le figuier perd-il ses feuilles en hiver ?
Oui, c’est un arbre caduc. Pas d’inquiétude si ses branches semblent « nues » en hiver !
Conclusion :
Cultiver un figuier chez soi, que ce soit dans un jardin, sur une terrasse ou en pot, est à la portée de tous.
Avec un peu de soleil, un sol bien drainé et un arrosage modéré, vous profiterez très vite de ses fruits sucrés et savoureux.
Lancez-vous, observez, testez différentes variétés et régalez-vous toute la belle saison !
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