Dans un monde où les recettes rapides et les plats surgelés ont envahi nos cuisines, certains plats traditionnels semblent tombés dans l’oubli.
C’est le cas du bœuf bourguignon maison, souvent jugé trop long à préparer, voire démodé.
Et pourtant, ce classique de la cuisine française a bien plus à offrir qu’il n’y paraît. Si vous pensez que « plus personne ne mange ça », vous risquez d’être surpris…
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Autrefois cuisiné par les familles rurales de Bourgogne, le bœuf bourguignon permettait de valoriser les morceaux de viande les moins tendres.
La recette reposait sur un principe simple : cuire lentement la viande dans du vin rouge pour l’attendrir et lui donner du goût.
Aujourd’hui, cette technique reste inchangée. Ce qui a évolué ? La perception du plat. Beaucoup l’associent à la « cuisine de grand-mère », un peu lourde, un peu datée. Et pourtant…
Le bœuf bourguignon maison fait son grand retour dans les foyers, notamment grâce à la tendance du « slow food ».
Rien de tel qu’un plat mijoté longtemps pour retrouver le plaisir de manger quelque chose de vrai, de généreux, de réconfortant.
Exemple concret : Julie, 28 ans, infirmière à Lyon, prépare désormais son bœuf bourguignon le dimanche pour toute la semaine. « C’est pratique, ça tient bien au frigo, et c’est délicieux même réchauffé ! ».
Il faut l’admettre : visuellement, le bœuf bourguignon ne joue pas dans la même cour qu’un poke bowl coloré.
Avec sa sauce sombre et sa présentation massive, il peut rebuter.
Mais ne vous fiez pas aux apparences : ce plat révèle toute sa richesse dès la première bouchée.
Oui, il faut prévoir plusieurs heures de cuisson. Mais pendant que ça mijote, vous êtes libre de faire autre chose.
Et surtout, le plat peut nourrir toute une tablée ou se conserver pour plusieurs jours.
Astuce : prévoyez une grande cocotte et doublez les quantités. Vous gagnerez du temps sur les repas de la semaine !
Oui, si vous avez le temps. Cela renforce la tendreté et la profondeur du goût.
Un vin rouge buvable et corsé fera parfaitement l’affaire. Inutile d’ouvrir une bouteille de grand cru !
À 160°C, la cuisson est douce et homogène, parfaite pour ce genre de plat.
Les champignons et petits oignons grelots doivent être ajoutés en fin de cuisson pour garder leur texture.
Non, mais choisissez un vin corsé et équilibré, comme un Côtes-du-Rhône.
Oui, et c’est même conseillé. Le goût sera meilleur après repos.
Parfaitement. Il suffit de réchauffer doucement au moment voulu.
Le bœuf bourguignon maison n’est pas un vestige du passé. C’est un plat généreux, chaleureux, et surtout savoureux.
Il suffit de bien le préparer pour qu’il devienne un incontournable de vos repas en famille.
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